Céramiques 2022
- Taille: 160x10cm (chaque)
- Céramiques 2022
- Collection personnelle
Les Sculptures
La terre est un matériaux naturel, mais lorsqu’il passe dans les mains de l’homme, il devient un matériaux d’architecture.
La construction d’habitat propage la nature en matériaux de construction.Les jardins deviennent des moments façonnées
L‘écologie pense qu’en adaptant les jardins aux besoins humains, il redonnent la vie à la nature.
De même les agriculteurs qui ont façonnés les paysages naturels en pays sages, ont aliéné la liberté de la nature à se régénérer.
De même lorsque je prends de la terre pour façonner des céramiques, je détruis la possibilité, à long terme, le possible retour à la terre mère.
Je dois agir en conscience et par nécessité absolue.
Il est difficile d’être toujours en accord avec soi-même. L’art par cet acte est destructeur.
La nature est une chose mystérieuse. C’est une entité qui nous dépasse et reste irrationnelle.
Notre destinée,
c’est d’effacer le jour, un autre puis un autre,
sans laisser de trace.
Le temps ne nous laisse aucune chance. Demeurons dans ce qui nous échappe.
La poussière sur nos socques est celle de nos ancêtres, ainsi marchent-ils encore avec nous. Ils voient, eux aussi, à leur manière la beauté. Celle nichée aux creux de nos âmes, celle qu’ils ont forgée avant nous.
La clarté c’est l’horizon futur au creux de notre esprit. A chacun sa lumière.
Pour la réparation émotionnelle donner de la place au temps long au pouvoir du geste et aux pratiques méditatives.
Mon oeuvre est un autre moi-même.
Je n’en reviens pas d’être mort.
Rien ne doit détourner ma main,
ni les mauvais jours,
ni les fatigues de l’esprit
ni les pertes de lumière.
Tout ici est unique
notre souffle
nos matins engendrés jusqu’à leur crépuscule
nos frères humains, ceux d’avant et d’après
Mais ce qui est commun
les violences humaines trop souvent partagées
les beautés de ce monde pas assez magnifiées
Je veux oublier les blessures infligées les nuit de peine
les silences des maux
les mots dans leur silence
les terres maltraitées
les os et les eaux souillées
Tout ici est unique
sans nous rien ne serait
ne pas oublier tes yeux
reflétant les lumières de l’aube
En attendant le jour de notre nuit vivons dans la beauté.
Hâtons nous
les ombres rôdent le soir venu hâtons nous
avant que nous,
cendres mêlées à l’argile.
Veuillez utiliser ce formulaire de contact si vous avez une question.
PARTAGEZ CETTE PAGE!